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Épisode #12 – La peur

Publié le: 29 octobre 2021

  1. Épisode #12 – La peur Lamia Rarrbo 16:00

Retranscription de l’épisode:

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans  »Cultive Ton Potentiel » le podcast qui vulgarise les concepts de croissance individuelle et collective selon une approche apprenante.

Je m’appelle Lamia Rarrbo et aujourd’hui dans ce 12e épisode, on va parler de peur! Joyeux Halloween!

Quand je suis arrivée au Québec il y a presque 15 ans, j’étais fascinée comment l’halloween est fêtée, et j’avoue que j’aime bien regarder les films d’horreurs, surtout dernièrement, car je suis en mode observation/ fascination de mes symptômes physiques et de ce que la peur me fait sentir au niveau physiologique.

Mais aujourd’hui, promis, je ne vais pas raconter des histoires effrayantes…quoique…lol.. En fait, je vais juste t’exposer comment la peur peut nous empêcher de cultiver notre potentiel.

Sérieusement, j’aimerai parler de la peur parce que la plupart de nous, nous ne faisons pas des choses dans notre vie à cause d’elle. La peur nous pousse à être dans l’inaction, à procrastiner et à chercher du réconfort ailleurs. Certes, la peur est l’une de ces choses qui nous a maintenus en vie. En tant qu’espèce, elle nous a aidés à évoluer. La plupart des animaux ont besoin de peur pour se protéger, être avertis du danger, anticiper le danger et réagir face au danger.

Et les questions que j’aimerai tout de suite qu’on se pose, c’est « Est-ce que la peur nous empêche de cultiver notre potentiel ? »

Que ce soit la peur de l’inconnu, la peur de ne pas être assez, la peur de perdre ce qu’on a aujourd’hui, la peur de l’échec, la peur peut-être d’avoir honte?

Si c’est le cas, c’est totalement normal ! Ça veut juste dire qu’on est humains.

Et la beauté de la chose, c’est qu’on n’est pas condamnée à rester dans cette situation. Promis, on est totalement capable de dépasser nos peurs !

Parce que le but, c’est tout de même d’avoir une vie riche et épanouissante à faire ce qu’on a vraiment envie de faire.

Mais avant de s’intéresser à la peur, j’aimerai qu’on parle d’abord des émotions et de leurs origines.

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Commençons par définir ce qu’est une émotion. D’abord, il en existe bien sur de nombreuses. On se souvient tous du film « inside out »: la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégout, la surprise…ce sont des émotions de base.

D’après le Larousse, c’est le nom féminin du verbe émouvoir, d’après l’ancien français motion, mouvement. Le mouvement veut dire que l’une émotion mets en action, les émotions sont donc les étincelles qui nous permettent d’agir.
Et D’après le Robert, une émotion est État affectif intense, caractérisé par des troubles divers (pâleur, accélération du pouls, etc.).

Finalement, une émotion c’est une réaction physiologique et cognitive face à une situation donnée.

Ce que j’appelle réactions physiologiques c’est une réaction qui va procurer chez toi quelque chose dans ton corps qui est palpable comme par exemple : des frissons, la gorge serrée, de la sueur, l’accélération de ton cœur ou de ta respiration voire même des larmes.

Une réaction cognitive c’est l’ensemble des processus mentaux qui mettent en jeu le raisonnement mais aussi la prise de décision, l’intelligence… toute la partie la plus évoluée de notre cerveau.

Une émotion va avoir une réaction cognitive dans le sens où elle va créer chez nous une réflexion et une pensée, une prise de décision.

C’est ce qu’on a vu dans le modèle de Castillo dont je t’ai parlé dans l’épisode #5 et dans les différentes façons de décrire l’impact des pensées sur les émotions et sur les actions.

Mais quelles sont les origines de nos émotions ?

Les émotions prennent leur origine dans le système limbique, c’est une zone du cerveau qui est un peu plus primitive que les autres et qui est le cœur de la gestion des émotions et de la mémoire. C’est l’une des raisons pour lesquelles on se rappelle mieux des choses qui ont une empreinte émotionnelle, c’est pour cela qu’on va se rappeler des moments de notre enfance par exemple pour lesquels on a eu un évènement émotionnel fort.

Dans ce système limbique il y a l’amygdale qui a pour but d’évaluer les stimuli qu’elle va recevoir de l’extérieur.

Imaginons que tu es entrain de marcher pendant que tu m’écoutes là en ce moment avec des écouteurs et que tu es dans ta bulle et là il y’a une voiture qui klaxone, ce qui va se passer, c’est que cela va te surprendre et tu vas peut-être sursauter! C’est une réaction qui est automatique.

Que s’est-il passé à ce moment-là ?

Ton amygdale a dit au reste de votre corps qu’il se passait quelque chose de grave et de dangereux, ce qui va activer l’hypothalamus qui est responsable du système nerveux qui régit l’ensemble des réflexes vitaux : le fait de respirer, d’avoir cœur qui bat fort etc…

L’amygdale ce qu’elle va faire c’est qu’elle va dire à l’hypothalamus : vite envoie nous un afflux sanguin! Typiquement si on a peur il faut qu’on soit en mesure de partir très vite et de s’échapper du danger.

L’amygdale va donc transmettre l’information au cortex préfrontal qui va pouvoir ensuite analyser la situation et prendre une décision.

Dans le cas de figure du klaxon, typiquement il n’y a pas de danger de mort, ce n’est pas un ours qui est en train de nous attaquer par exemple. L’information va retourner au système limbique (le centre des émotions) et la situation va pouvoir se calmer.

Je trouve cela extrêmement intéressant de prendre conscience que les émotions sont gérées par notre cerveau et génèrent chez nous des sensations physiques qui interagissent avec la partie de nos cerveaux qui nous permet de faire des raisonnements.

Et ce que je te propose dès aujourd’hui, c’est d’observer cela chez toi, d’observer tes émotions et les effets physiologiques qu’elles ont sur ton corps:

  • Décris les symptômes physiologiques de tes émotions: c’est à dire de prendre le temps, quand tu ressens une émotion, de l’écrire et de décrire quels sont les symptômes physiques physiologiques que tu ressens suite à cette émotion.

La peur:

Faire cet exercice permet de prendre du recul sur l’émotion en question. Les émotions comme la peur justement signifie  »danger », alors qu’aujourd’hui on n’a pas de danger de mort lorsque l’on ressent de la peur. La plupart du temps il s’agit davantage d’une peur sociale, la peur peut-être d’être rejeté, la peur du succès, la peur de sortir de notre zone de confort, toutes ces peurs finalement ne mettent pas directement notre vie en danger, mais ça notre corps n’est pas au courant, notre cerveau de se rend pas du tout compte de cela….j’aime ça dire ça à mes clientes, c’est comme si notre cerveau ne sait pas qu’on a envoyé un homme sur la lune, il est resté du temps des cavernes ou le danger était omniprésent!

Finalement la définition de la peur qui me semble intéressante est : la peur est une émotion désagréable causée par la croyance que quelqu’un ou quelque chose est dangereux, susceptible de causer de la douleur ou une menace.

Et pourquoi j’aime bien cette définition car elle indique qu’il s’agit d’une émotion désagréable causée par une croyance. Si toute peur n’est qu’une émotion désagréable causée par une croyance, nous pouvons surmonter cela. C’est la croyance que quelqu’un ou quelque chose est dangereux, ce n’est pas réellement que c’est dangereux, c’est la croyance sur la dangerosité de la chose qui nous fait peur, et c’est ça qui est susceptibles de causer de la douleur…ça va je ne t’ai pas trop perdu ?!

En résumé, nous avons peur de la douleur causée par quelque chose de dangereux où nous avons peur par quelque chose qu’on croit que c’est une menace ou qui est dangereux.

Je ne sais pas si tu es familier avec la fameuse cheve qui par peur devient littéralement paralysée, elle a une sorte de lésions cérébrales qui empêchement d’être en action! Personnellement, je ne veux pas être cette chèvre! Je veux être maitre de mes mouvements et de mes réactions!

Je comprends que parfois la peur est nécessaire et utile lorsqu’on est vraiment confronté à un danger mais la plupart du cas ce n’est pas vraiment le cas! Surtout si nous avons peur de notre peur, nous pouvons nous perpétuer dans la panique et l’anxiété. La peur n’est vraiment plus nécessaire, et en fait, peut être préjudiciable, elle peut nous empêcher de faire ce que nous avons envie de faire dans notre vie et cultiver notre potentiel.

Le contraire de la peur: Le courage

Quand tu penses à avoir peur, ce dont tu as vraiment peur, c’est de ce que tu ressentirais émotionnellement. Nous sommes terrifiés à l’idée de ressentir quelque chose pour toujours et de ne jamais pouvoir y échapper. La peur est la raison pour laquelle nous avons besoin de courage. Le courage n’existe pas sans peur. Le courage est le trait de caractère qu’on souhaite développer. Et Là je vais te partager un secret: Nous ne pouvons développer notre courage si nous ne nous exposons pas à la peur.

Donc, si tu veux développer ton courage, tu devras t’exposer à des choses effrayantes. Les choses effrayantes sont faciles à exposer parce que ton cerveau pense que tout est effrayant lorsque tu poursuis tes rêves. Les émotions font peur. Et si au lieu d’être dans l’inaction par peur comme la chèvre, tu utilises ton courage pour développer ton courage, et tu utiliseras cette capacité pour créer ta confiance. Plus nous éprouvons du courage, plus nous avons confiance.

Nous avons besoin de compassion pour notre peur et de compassion pour notre douleur, car la peur de la douleur nous empêchera toujours de grandir à moins que nous n’utilisions le courage pour la surmonter. Quand j’ai peur d’être rejeté, quand j’ai peur d’échouer, je reconnais que c’est normal, je reconnais que c’est mon cerveau qui fait ce pour quoi mon cerveau a été conçu. Je reconnais également que tout ce dont j’ai besoin est d’utiliser l’autre chose que j’ai eue en tant qu’humain, qui était le courage.

Quoi faire?

Voici quelques compétences qui méritent d’être développées:

    1. Apprendre à se détendre dans la peur, embrasser la peur en avançant vers elle. Ce que je veux suggérer, c’est qu’il est en fait, plus sûr de l’embrasser et de progresser vers elle. Ne la rejette pas, ne la fuis pas. Quand tu as peur, ne te cache pas, ne mange pas trop, ne l’évite pas en allant sur internet, reste présent avec. Ne cherchez pas refuge en dehors de toi-même, ne change pas immédiatement l’inconfort de la peur en réconfort, restez présent avec elle. La peur est protectrice quand elle est nécessaire, et elle est inoffensive quand elle ne l’est pas. En un mot: autorise-là.
    2. Envisager un monde du S: un exercice que j’aime faire : exercice du si ou l’exercice du contraire: si tu n’avais pas peur, que feras-tu en ce moment, que crées-tu ? Si tu n’as pas peur d’échouer, quelle est la pire chose qui puisse arriver lorsque tu échoue? Et si tu n’as pas peur de cette émotion ? En quoi ta vie serait-elle différente ?

Finalement, je veux partager avec toi qu’éprouver de la peur signifie que tu es un être humain. Cela signifie que tu as évolué avec la peur afin de te protéger et que maintenant cela ne te protège plus. La peur est une partie naturelle de l’expérience humaine, autorises-là, laissez-la faire partie de toi, mais ne la laisse pas te retenir et t’empêcher de réaliser tes ambitions et des rêves!

Avant de clôturer cet épisode, j’aimerai t’inviter à un webinaire gratuit que j’offre le jeudi 11 novembre à 12h heure québec-18h heure paris : Quand organisation rime avec liberté, J’adore donner des webinaires. Je te laisse les informations d’inscriptions sur mon site et tu trouveras toutes les informations sur le site: cultivetonpotentiel.com. Aussi, si tu penses à 2 ou 3 personnes qui pourraient en profiter, je t’encourage à leur en faire part.

N’hésite pas à t’inscrire à mon infolettre pour ne pas manger les récentes nouvelles !

Je vais m’arrêter là et te remercie de m’avoir écoutée! J’espère que tu as eu autant de plaisir à écouter mon podcast que j’en ai à le créer !

Sur ce, je te laisse cultiver les graines. Prends soin de toi, je t’embrasse, passe une excellente fin de semaine et je te dis à bientôt !

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