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L’écriture comme moyen de libération émotionnelle

Par Les Lunettes de Sabrina

6 novembre 2022 - mis à jour le 6 novembre 2022 • 6min

« Quoi que vous écriviez, coucher des mots sur le papier est une forme de thérapie qui ne coûte pas un centime. » – Diana RAAB Citation tirée du livre Miracle morning de Hal Elrod

Écrire, c’est hurler sans bruit ! A défaut de pouvoir s’exprimer ou bien qu’ayant un entourage armé de toutes les bonnes intentions du monde, l’écriture reste incontestablement une alternative non seulement libératrice mais aussi nécessaire quant à notre maturité émotionnelle.

C’est vrai, nous sommes tous différents. Certains ont du mal à s’exprimer en pensant que cela les rendraient vulnérables (dites bonjour à l’injonction limitante : Sois Fort(te).) quand d’autres ne savent tout simplement pas poser des mots sur ce qu’ils ressentent. Et puis il y a ceux qui n’aiment tout simplement pas écrire.

Ce qui est réconfortant dans le fait de tenir un journal, c’est que quoi que l’on dise, et qu’importe la manière de l’inscrire, nous ne sommes en aucun cas jugés. C’est ici que réside, à mon sens, le secret de ce qu’on appelle « l’écriture thérapeutique ».

Mon expérience personnelle

L’écriture et moi sommes amis depuis l’age de 11 ans. Au début je relatais mes journées, écrivais les paroles de mes chansons préférées, parlais des copines, des copains. Et plus j’avançais dans la vie, les journaux s’accumulaient sur mes étagères, et plus je développais ma capacité à exprimer mes émotions.

Ce qui est magique c’est que ces pages-là contiennent plus que des mots ou des émotions, ils détiennent aussi des solutions… des réponses aux questions que je me posais depuis très longtemps.

J’ai vite réalisé à quel point je maîtrisais l’art d’occulter mes sentiments, ce que mon égo m’empêchait de voir, mon subconscient me poussait à l’inscrire à l’encre noir. C’est un peu comme un tableau que l’on regarde de trop près, on ne comprend pas ce que l’on voit, ce que l’on vit. Mais il suffit de faire un pas en arrière et d’observer d’un peu plus loin pour que tout prenne forme d’un coup. Je notais sans vraiment m’en rendre compte mes blessures, mes failles, mais aussi mes forces et mes acquis. Et cela m’a aidé à surmonter mes deuils et mes traumatismes, mais surtout, cela m’a permis de garder espoir en l’avenir.

Ok Sabrina ! Mais concrètement, qu’est-ce que cela apporte ?
1. Cela calme les ruminations mentales

Parfois nous nous retrouvons dans des situations ou les idées et les questionnements se bousculent dans nos têtes a tel point que nous n’arrivons plus à nous entendre. Le brouhaha extérieur étouffe notre voix intérieure et on finit par perdre pied. D’où cette phrase qu’on a tendance à dire à tout-va : « je suis fatiguée ».

Bien sûr, nous ne sommes pas obligés d’être de mauvaise humeur pour cogiter, il suffit qu’un événement nous comble de bonheur pour nous propulser dans les airs au point d’éprouver l’envie de le crier sur tous les toits. Ne dérangez plus vos voisins, tenez un journal et ça ira !

Mettre nos ressentis par écrit nous aide à donner forme à ces idées en vrac qui nous submergent alors qu’on ne leur a absolument rien demandé.

L’écriture comme moyen de libération émotionnelle

Par Les Lunettes de Sabrina

6 novembre 2022 - mis à jour le 6 novembre 2022 • 6min

« Quoi que vous écriviez, coucher des mots sur le papier est une forme de thérapie qui ne coûte pas un centime. » – Diana RAAB Citation tirée du livre Miracle morning de Hal Elrod

Écrire, c’est hurler sans bruit ! A défaut de pouvoir s’exprimer ou bien qu’ayant un entourage armé de toutes les bonnes intentions du monde, l’écriture reste incontestablement une alternative non seulement libératrice mais aussi nécessaire quant à notre maturité émotionnelle.

C’est vrai, nous sommes tous différents. Certains ont du mal à s’exprimer en pensant que cela les rendraient vulnérables (dites bonjour à l’injonction limitante : Sois Fort(te).) quand d’autres ne savent tout simplement pas poser des mots sur ce qu’ils ressentent. Et puis il y a ceux qui n’aiment tout simplement pas écrire.

Ce qui est réconfortant dans le fait de tenir un journal, c’est que quoi que l’on dise, et qu’importe la manière de l’inscrire, nous ne sommes en aucun cas jugés. C’est ici que réside, à mon sens, le secret de ce qu’on appelle « l’écriture thérapeutique ».

Mon expérience personnelle

L’écriture et moi sommes amis depuis l’age de 11 ans. Au début je relatais mes journées, écrivais les paroles de mes chansons préférées, parlais des copines, des copains. Et plus j’avançais dans la vie, les journaux s’accumulaient sur mes étagères, et plus je développais ma capacité à exprimer mes émotions.

Ce qui est magique c’est que ces pages-là contiennent plus que des mots ou des émotions, ils détiennent aussi des solutions… des réponses aux questions que je me posais depuis très longtemps.

J’ai vite réalisé à quel point je maîtrisais l’art d’occulter mes sentiments, ce que mon égo m’empêchait de voir, mon subconscient me poussait à l’inscrire à l’encre noir. C’est un peu comme un tableau que l’on regarde de trop près, on ne comprend pas ce que l’on voit, ce que l’on vit. Mais il suffit de faire un pas en arrière et d’observer d’un peu plus loin pour que tout prenne forme d’un coup. Je notais sans vraiment m’en rendre compte mes blessures, mes failles, mais aussi mes forces et mes acquis. Et cela m’a aidé à surmonter mes deuils et mes traumatismes, mais surtout, cela m’a permis de garder espoir en l’avenir.

Ok Sabrina ! Mais concrètement, qu’est-ce que cela apporte ?
1. Cela calme les ruminations mentales

Parfois nous nous retrouvons dans des situations ou les idées et les questionnements se bousculent dans nos têtes a tel point que nous n’arrivons plus à nous entendre. Le brouhaha extérieur étouffe notre voix intérieure et on finit par perdre pied. D’où cette phrase qu’on a tendance à dire à tout-va : « je suis fatiguée ».

Bien sûr, nous ne sommes pas obligés d’être de mauvaise humeur pour cogiter, il suffit qu’un événement nous comble de bonheur pour nous propulser dans les airs au point d’éprouver l’envie de le crier sur tous les toits. Ne dérangez plus vos voisins, tenez un journal et ça ira !

Mettre nos ressentis par écrit nous aide à donner forme à ces idées en vrac qui nous submergent alors qu’on ne leur a absolument rien demandé.

2. Cela aide à trouver des réponses à certains problèmes et questionnements

Notre perception des choses est si souvent erronée que nous peinons à trouver un sens à certaines situations. Nous nous épuisons à chercher des réponses au mauvais endroit. Alors que l’écriture peut nous aider à les trouver.

En écrivant sur un problème sans trop réfléchir et juste en écrivant ce qui nous passe par la tête, nous allons naturellement trouver la réponse à nos questions en nous relisant, que ce soit dans l’immédiat ou dans quelques jours/années. C’est aussi ce qu’on appelle l’écriture intuitive.

3. Cela apaise le stress et l’anxiété

Nous pouvons aussi utiliser notre journal comme exutoire. C’est un peu comme quand on se met à taper bien fort sur un punchingball lorsque l’on est à cran. Sauf qu’ici nous préconisons la manière douce. Quand rien ne va dans le sens que l’on souhaiterait, l’écriture nous aide à extérioriser ce qui nous pèse sur le cœur. Cela nous permet de regarder nos démons droit dans les yeux et de leur donner la plus belle raclée du siècle en mettant des mots sur nos maux. Le fait de se confronter à ses propres réalités nous aide à mieux les accepter et à entamer un travail personnel.

4. Retrouver une bonne qualité de sommeil

En faisant de l’écriture une habitude, nous gagnons en qualité de sommeil. Car les ruminations empêchent de dormir et nous font passer de mauvaises nuits. En extériorisant tout ça, le soir au moment de se coucher par exemple, nous disons adieu à cette hyperactivité cérébrale qui nous gâche nos nuits.

5. Cela nous permets de mieux nous connaitre

Se confier à notre cher journal est un très bon moyen de mettre le doigt sur nos blessures anciennes, parfois visibles et parfois bien enfouies. Parler de ses traumatismes dans un journal ne les accentuent pas et ne les matérialisent pas. Bien au contraire, cela nous aide à exorciser ce qui est bien là, mais qui n’est pas conscientisé. Écrire sur un événement douloureux n’est pas chose facile, mais la satisfaction d’avoir eu le courage de le faire est déjà une première étape vers la guérison.

Comment s’y mettre ?
  • Pour commencer, il est important de choisir le support sur lequel vous allez exercer cette nouvelle activité. Si vous optez pour le format papier, choisissez un joli carnet ou bloc-notes qui vous donnera à chaque fois l’envie d’y écrire dessus. Un logiciel de frappe comme Word est aussi une bonne alternative pour ceux qui préfèrent la version numérique. Chacun est libre de choisir ce qui lui convient le mieux.

  • ÉCRIVEZ ! Ne faites pas attention aux fautes, à la formulation de phrases, on est là pour se délester de ce qui est lourd à porter pour nous. Dire les choses telles qu’on les ressent, ici l’authenticité prime car après tout, personne n’est sensé vous relire à part peut-être vous-même !

 

Je pense que le plus important reste de le faire par envie et plaisir et non par obligation. Pour ma part, j’ai des périodes où je ressens plus le besoin d’écrire que d’autres. Mais je sais qu’à chaque fois que je prends mon carnet d’écriture et mon stylo, c’est par envie. M’acharner sur ces pauvres pages me permets de ressentir la satisfaction de libérer ce qui peut être parfois inutile de garder en tête.

2. Cela aide à trouver des réponses à certains problèmes et questionnements

Notre perception des choses est si souvent erronée que nous peinons à trouver un sens à certaines situations. Nous nous épuisons à chercher des réponses au mauvais endroit. Alors que l’écriture peut nous aider à les trouver.

En écrivant sur un problème sans trop réfléchir et juste en écrivant ce qui nous passe par la tête, nous allons naturellement trouver la réponse à nos questions en nous relisant, que ce soit dans l’immédiat ou dans quelques jours/années. C’est aussi ce qu’on appelle l’écriture intuitive.

3. Cela apaise le stress et l’anxiété

Nous pouvons aussi utiliser notre journal comme exutoire. C’est un peu comme quand on se met à taper bien fort sur un punchingball lorsque l’on est à cran. Sauf qu’ici nous préconisons la manière douce. Quand rien ne va dans le sens que l’on souhaiterait, l’écriture nous aide à extérioriser ce qui nous pèse sur le cœur. Cela nous permet de regarder nos démons droit dans les yeux et de leur donner la plus belle raclée du siècle en mettant des mots sur nos maux. Le fait de se confronter à ses propres réalités nous aide à mieux les accepter et à entamer un travail personnel.

4. Retrouver une bonne qualité de sommeil

En faisant de l’écriture une habitude, nous gagnons en qualité de sommeil. Car les ruminations empêchent de dormir et nous font passer de mauvaises nuits. En extériorisant tout ça, le soir au moment de se coucher par exemple, nous disons adieu à cette hyperactivité cérébrale qui nous gâche nos nuits.

5. Cela nous permets de mieux nous connaitre

Se confier à notre cher journal est un très bon moyen de mettre le doigt sur nos blessures anciennes, parfois visibles et parfois bien enfouies. Parler de ses traumatismes dans un journal ne les accentuent pas et ne les matérialisent pas. Bien au contraire, cela nous aide à exorciser ce qui est bien là, mais qui n’est pas conscientisé. Écrire sur un événement douloureux n’est pas chose facile, mais la satisfaction d’avoir eu le courage de le faire est déjà une première étape vers la guérison.

Comment s’y mettre ?
  • Pour commencer, il est important de choisir le support sur lequel vous allez exercer cette nouvelle activité. Si vous optez pour le format papier, choisissez un joli carnet ou bloc-notes qui vous donnera à chaque fois l’envie d’y écrire dessus. Un logiciel de frappe comme Word est aussi une bonne alternative pour ceux qui préfèrent la version numérique. Chacun est libre de choisir ce qui lui convient le mieux.

  • ÉCRIVEZ ! Ne faites pas attention aux fautes, à la formulation de phrases, on est là pour se délester de ce qui est lourd à porter pour nous. Dire les choses telles qu’on les ressent, ici l’authenticité prime car après tout, personne n’est sensé vous relire à part peut-être vous-même !

 

Je pense que le plus important reste de le faire par envie et plaisir et non par obligation. Pour ma part, j’ai des périodes où je ressens plus le besoin d’écrire que d’autres. Mais je sais qu’à chaque fois que je prends mon carnet d’écriture et mon stylo, c’est par envie. M’acharner sur ces pauvres pages me permets de ressentir la satisfaction de libérer ce qui peut être parfois inutile de garder en tête.

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À propos de Sabrina

Coucou moi c’est Sabrina ! Et j’ai choisis de vous montrer à travers ma plume ce que je vois à travers mes lunettes ! Journaliste de formation, j’ai cet amour pour l’écriture et la lecture qui coule dans mes veines. Mon objectif est de partager avec vous mes expériences et mes passions tout en continuant à apprendre de la vie dans la foulée, car comme je le dis toujours : le travail sur soi est la quête de toute une vie.
J’éprouve une réelle satisfaction en rédigeant pour ce média qui accorde beaucoup d’intérêt aux sujets qui me tiennent à cœur… et c’est avec passion que je partage avec vous mes coups de cœurs mais aussi mes coups de griffes et tout ce qui s’en suit, avec un immense plaisir de lire et de répondre aux retours de chacun d’entre vous.
 
Retrouvez Sabrina sur Instagram: @les_lunettes_de_sabrina

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