Comment maîtriser le processus d’apprentissage ?
Par Lamia Rarrbo
Nous vivons dans un monde en mouvement constant. Les choses changent constamment autour de nous, que ce soit dans notre vie personnelle ou professionnelle : de nouvelles modes, de nouvelles tendances, de nouvelles approches, de nouveaux appareils, de nouvelles façons de communiquer. Ce changement constant nous pousse à apprendre continuellement et ça peut être stressant voire intimidant. Alors comment faire ?
Cette question peut paraitre banale en premier lieu mais elle revêt une importance capitale ! Si on n’identifie pas notre objectif derrière ce besoin d’apprentissage, on aura tendance à ne pas être assidu dans le processus et à se décourager face aux difficultés (certaines notions sont plus difficiles à assimiler que d’autres…), voire à abandonner tout simplement.
On peut se dire que l’objectif est clair, soit « acquérir une nouvelle compétence », mais ce n’est pas assez précis. Tout apprentissage mène au développement et à l’acquisition d’une nouvelle compétence. Cette réponse ne nous dit pas en quoi l’acquisition de cette nouvelle compétence est importante pour nous !
Si notre objectif derrière l’obtention de cette nouvelle compétence est :
- De rester à jour sur les approches et les pratiques en vigueur dans notre domaine;
- D’accéder à nouveau poste au sein de l’entreprise pour laquelle nous travaillons;
- De comprendre les nouvelles tendances ou les nouvelles modes;
- Etc…
Alors gardons à l’esprit cet objectif et en quoi il impactera notre vie.
Ce qui est étonnant, c’est que le fait d’apprendre quelque chose de nouveau nous permet d’accroitre notre confiance en soi. Cela est d’autant plus important lorsque la connaissance / compétence acquise est en dehors de notre domaine de prédilection (exemple : je suis comptable et j’apprends à programmer).
Pourquoi cela ?
Car on a tendance à se restreindre à ce que l’on connait. On pense qu’il est possible (voire facile) pour nous d’élargir notre champ de compétence sur des sujets en lien avec notre domaine de prédilection (la comptabilité, par exemple) mais qu’il est difficile, voire impossible d’acquérir une compétence qui soit en dehors de notre domaine de prédilection (la programmation, dans notre exemple). Et on s’invoque des raisons du style : « ce n’est pas mon domaine », « je n’ai jamais fait ça », « je n’y connais rien », « je suis trop âgé.e pour ça », « je n’y arriverai pas », etc.
Cependant, une fois qu’on a acquis cette nouvelle compétence, on atteint une posture où l’impossible devient soudainement possible et notre discours interne change. On gagne alors en confiance en soi en disant qu’on y est arrivés, que ce n’était pas si difficile finalement, qu’on en a été capables même si on n’y croyait pas au départ. Et, croyez-moi, ça fait du bien ! 😊
En répétant cette expérience, encore et encore, on augmente notre confiance en soi.
La question qui se pose à présent est : Comment rendre le processus d’apprentissage accessible ?
Apprendre quelque chose de nouveau peut s’avérer intimidant. Mais pourquoi ?
Tout simplement parce qu’on pense qu’on doit apprendre (voire maîtriser) l’ensemble des concepts, approches et techniques relatives à cela et on pense qu’on n’y arrivera pas.
Le secret consiste alors à cibler notre apprentissage et à définir un plan clair et structuré pour l’atteindre.
Pour cela, je vous propose les clés suivantes :
Comment maîtriser le processus d’apprentissage?
Par Lamia Rarrbo
Nous vivons dans un monde en mouvement constant. Les choses changent constamment autour de nous, que ce soit dans notre vie personnelle ou professionnelle : de nouvelles modes, de nouvelles tendances, de nouvelles approches, de nouveaux appareils, de nouvelles façons de communiquer. Ce changement constant nous pousse à apprendre continuellement et ça peut être stressant voire intimidant. Alors comment faire ?
Cette question peut paraitre banale en premier lieu mais elle revêt une importance capitale ! Si on n’identifie pas notre objectif derrière ce besoin d’apprentissage, on aura tendance à ne pas être assidu dans le processus et à se décourager face aux difficultés (certaines notions sont plus difficiles à assimiler que d’autres…), voire à abandonner tout simplement.
On peut se dire que l’objectif est clair, soit « acquérir une nouvelle compétence », mais ce n’est pas assez précis. Tout apprentissage mène au développement et à l’acquisition d’une nouvelle compétence. Cette réponse ne nous dit pas en quoi l’acquisition de cette nouvelle compétence est importante pour nous !
Si notre objectif derrière l’obtention de cette nouvelle compétence est :
- De rester à jour sur les approches et les pratiques en vigueur dans notre domaine;
- D’accéder à nouveau poste au sein de l’entreprise pour laquelle nous travaillons;
- De comprendre les nouvelles tendances ou les nouvelles modes;
- Etc…
Alors gardons à l’esprit cet objectif et en quoi il impactera notre vie.
Ce qui est étonnant, c’est que le fait d’apprendre quelque chose de nouveau nous permet d’accroitre notre confiance en soi. Cela est d’autant plus important lorsque la connaissance / compétence acquise est en dehors de notre domaine de prédilection (exemple : je suis comptable et j’apprends à programmer).
Pourquoi cela ?
Car on a tendance à se restreindre à ce que l’on connait. On pense qu’il est possible (voire facile) pour nous d’élargir notre champ de compétence sur des sujets en lien avec notre domaine de prédilection (la comptabilité, par exemple) mais qu’il est difficile, voire impossible d’acquérir une compétence qui soit en dehors de notre domaine de prédilection (la programmation, dans notre exemple). Et on s’invoque des raisons du style : « ce n’est pas mon domaine », « je n’ai jamais fait ça », « je n’y connais rien », « je suis trop âgé.e pour ça », « je n’y arriverai pas », etc.
Cependant, une fois qu’on a acquis cette nouvelle compétence, on atteint une posture où l’impossible devient soudainement possible et notre discours interne change. On gagne alors en confiance en soi en disant qu’on y est arrivés, que ce n’était pas si difficile finalement, qu’on en a été capables même si on n’y croyait pas au départ. Et, croyez-moi, ça fait du bien ! 😊
En répétant cette expérience, encore et encore, on augmente notre confiance en soi.
La question qui se pose à présent est : Comment rendre le processus d’apprentissage accessible ?
Apprendre quelque chose de nouveau peut s’avérer intimidant. Mais pourquoi ?
Tout simplement parce qu’on pense qu’on doit apprendre (voire maîtriser) l’ensemble des concepts, approches et techniques relatives à cela et on pense qu’on n’y arrivera pas.
Le secret consiste alors à cibler notre apprentissage et à définir un plan clair et structuré pour l’atteindre.
Pour cela, je vous propose les clés suivantes :
Lorsqu’on souhaite apprendre quelque chose, on a tendance à vouloir amasser autant de contenu que possible, afin de couvrir l’ensemble du sujet à apprendre.
Il s’agit là d’une énorme erreur et source de tant de découragement. Beaucoup de gens abandonnent à cette étape, intimidées par tout le contenu à étudier.
Le secret consiste à sélectionner une ou deux sources d’apprentissage. Je vous conseille de faire une recherche (ou de demander autour de vous) pour identifier LA référence sur le sujet et concentrez-vous là-dessus.
Maintenant que vous avez identifié votre (ou vos) source(s) d’apprentissage, il faut les étudier !
Je vous conseille fortement de prévoir des plages horaires dédiées à cet apprentissage dans votre calendrier. Prévoyez des plages horaires d’au moins 30 minutes, de façon régulière. Je vous conseille également de bloquer toute distraction (les notifications en sont la plus grande source !) afin de maximiser votre concentration.
Pourquoi 30 minutes? Parce que :
- Il est plus facile de les intégrer dans votre calendrier
- Plus la période est longue, moins vous resterez concentrés
Cette planification est TRÈS importante car, une fois passé l’excitation du début, vous devez garder cette motivation et persévérer. Si vous n’avez pas une routine d’apprentissage (i.e., du temps alloué et dédié à cette activité) vous aurez tendance à la remettre à plus tard et plus vous le ferez, plus votre intérêt et votre motivation diminueront et vous finirez par abandonner.
C’est bien connu, on se souvient plus des choses qu’on apprend lorsqu’on les pratique plutôt que lorsqu’on les lit.
D’ailleurs, si on se fie à la pyramide d’apprentissage d’Edgar Dale, on retiendrait 90% de ce que l’on pratique, contre seulement 10% de ce qu’on lit !
On voit donc ici à quel point il est important d’allier la mise en pratique à l’apprentissage théorique, c’est ce que les spécialités de l’andragogie appellent l’apprentissage expérientiel.
Comment faire cela ? En résolvant des exercices de mise en situation, en effectuant des exercices ou des laboratoires (il existe des manuels à ce sujet pour la majorité des domaines) ou encore, en mettant en pratique vos nouvelles connaissances ou compétences dans votre quotidien si vous en avez la possibilité.
Au point 1, je vous encourageais à vous restreindre à une ou deux sources d’apprentissage. Le but étant de vous permettre d’instaurer une routine d’apprentissage afin d’atteindre votre objectif.
Une fois que les bases ont été assimilées et consolidées par la mise en pratique (tel que mentionné au point 2), vous pouvez à présent approfondir votre apprentissage.
Le secret ici est d’aligner votre approfondissement à vos besoins du moment.
Pourquoi est-ce que cela est important ? Car ça vous permet d’aligner l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences à vos besoins actuels. Ce faisant, vous serez moins enclin à vous décourager voire à abandonner.
Il y a aussi une autre raison : en adoptant cette approche du « juste assez, juste à temps », on est dans une posture où on est conscients de notre incompétence (il s’agit là d’une des phases de l’apprentissage que j’explique dans l’épisode 14 de mon podcast).
Comment faire cela ? En répétant les étapes 1 et 2.
Avoir un compagnon d’apprentissage vous permet de rester motivé (vous vous motiverez mutuellement et l’un soutiendra l’autre lors des épisodes de découragement) mais vous permets aussi de partager vos connaissances et vos compréhensions respectives du sujet.
Enfin, et c’est peut-être la raison la plus importante d’avoir un compagnon d’apprentissage, on constate qu’il est plus facile de déroger à une promesse qu’on se fait à soi-même plutôt qu’à une promesse qu’on fait aux autres. Vous vous commettrez donc auprès de votre compagnon d’apprentissage d’atteindre un certain niveau d’apprentissage (lire le chapitre 8, faire l’exercice 23, …) avant votre prochaine rencontre.
En effet, il n’est pas obligatoire (ni recommandé) que vous avanciez en binôme avec votre compagnon d’apprentissage. Je vous recommande plutôt de tenir des rencontres périodiques afin de suivre votre avancement.
Voici donc les clés pour maîtriser le processus d’apprentissage :
- Focalisez-vous sur une ou deux sources d’apprentissage
- Prévoyez du temps dédié à l’apprentissage dans votre calendrier
- Alliez entre apprentissage théorique et mise en pratique
- Adoptez l’approche du « juste assez, juste à temps »
- Idéalement, trouvez-vous un compagnon d’apprentissage
Et vous, avez-vous de la difficulté à apprendre de nouvelles choses ? Quelles techniques utilisez-vous pour y arriver ? Faites-moi en part en commentaire ?
Lorsqu’on souhaite apprendre quelque chose, on a tendance à vouloir amasser autant de contenu que possible, afin de couvrir l’ensemble du sujet à apprendre.
Il s’agit là d’une énorme erreur et source de tant de découragement. Beaucoup de gens abandonnent à cette étape, intimidées par tout le contenu à étudier.
Le secret consiste à sélectionner une ou deux sources d’apprentissage. Je vous conseille de faire une recherche (ou de demander autour de vous) pour identifier LA référence sur le sujet et concentrez-vous là-dessus.
Maintenant que vous avez identifié votre (ou vos) source(s) d’apprentissage, il faut les étudier !
Je vous conseille fortement de prévoir des plages horaires dédiées à cet apprentissage dans votre calendrier. Prévoyez des plages horaires d’au moins 30 minutes, de façon régulière. Je vous conseille également de bloquer toute distraction (les notifications en sont la plus grande source !) afin de maximiser votre concentration.
Pourquoi 30 minutes? Parce que :
- Il est plus facile de les intégrer dans votre calendrier
- Plus la période est longue, moins vous resterez concentrés
Cette planification est TRÈS importante car, une fois passé l’excitation du début, vous devez garder cette motivation et persévérer. Si vous n’avez pas une routine d’apprentissage (i.e., du temps alloué et dédié à cette activité) vous aurez tendance à la remettre à plus tard et plus vous le ferez, plus votre intérêt et votre motivation diminueront et vous finirez par abandonner.
C’est bien connu, on se souvient plus des choses qu’on apprend lorsqu’on les pratique plutôt que lorsqu’on les lit.
D’ailleurs, si on se fie à la pyramide d’apprentissage d’Edgar Dale, on retiendrait 90% de ce que l’on pratique, contre seulement 10% de ce qu’on lit !
On voit donc ici à quel point il est important d’allier la mise en pratique à l’apprentissage théorique, c’est ce que les spécialités de l’andragogie appellent l’apprentissage expérientiel.
Comment faire cela ? En résolvant des exercices de mise en situation, en effectuant des exercices ou des laboratoires (il existe des manuels à ce sujet pour la majorité des domaines) ou encore, en mettant en pratique vos nouvelles connaissances ou compétences dans votre quotidien si vous en avez la possibilité.
Au point 1, je vous encourageais à vous restreindre à une ou deux sources d’apprentissage. Le but étant de vous permettre d’instaurer une routine d’apprentissage afin d’atteindre votre objectif.
Une fois que les bases ont été assimilées et consolidées par la mise en pratique (tel que mentionné au point 2), vous pouvez à présent approfondir votre apprentissage.
Le secret ici est d’aligner votre approfondissement à vos besoins du moment.
Pourquoi est-ce que cela est important ? Car ça vous permet d’aligner l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences à vos besoins actuels. Ce faisant, vous serez moins enclin à vous décourager voire à abandonner.
Il y a aussi une autre raison : en adoptant cette approche du « juste assez, juste à temps », on est dans une posture où on est conscients de notre incompétence (il s’agit là d’une des phases de l’apprentissage que j’explique dans l’épisode 14 de mon podcast).
Comment faire cela ? En répétant les étapes 1 et 2.
Avoir un compagnon d’apprentissage vous permet de rester motivé (vous vous motiverez mutuellement et l’un soutiendra l’autre lors des épisodes de découragement) mais vous permets aussi de partager vos connaissances et vos compréhensions respectives du sujet.
Enfin, et c’est peut-être la raison la plus importante d’avoir un compagnon d’apprentissage, on constate qu’il est plus facile de déroger à une promesse qu’on se fait à soi-même plutôt qu’à une promesse qu’on fait aux autres. Vous vous commettrez donc auprès de votre compagnon d’apprentissage d’atteindre un certain niveau d’apprentissage (lire le chapitre 8, faire l’exercice 23, …) avant votre prochaine rencontre.
En effet, il n’est pas obligatoire (ni recommandé) que vous avanciez en binôme avec votre compagnon d’apprentissage. Je vous recommande plutôt de tenir des rencontres périodiques afin de suivre votre avancement.
Voici donc les clés pour maîtriser le processus d’apprentissage :
- Focalisez-vous sur une ou deux sources d’apprentissage
- Prévoyez du temps dédié à l’apprentissage dans votre calendrier
- Alliez entre apprentissage théorique et mise en pratique
- Adoptez l’approche du « juste assez, juste à temps »
- Idéalement, trouvez-vous un compagnon d’apprentissage
Et vous, avez-vous de la difficulté à apprendre de nouvelles choses ? Quelles techniques utilisez-vous pour y arriver ? Faites-moi en part en commentaire ?